LIPO ou CRYO, that is the question?

Lipoaspirations ou cryolipolyse ? That is the question ! Telle fut la question posée du magazine « beauté apparences » au Dr Van Hemelryck de LA Clinique Esthétique des Sables d’Olonne.
Du dégraissage chirurgical de Dujarier en 1920 particulièrement délabrant au lipomodelage bien codifié aujourd’hui, la graisse n’a cessé d’être au cœur des préoccupations des chirurgiens et des patients constate ce chirurgien.
La lipoaspiration moderne débute dans les années 70 avec le Docteur George Fisher rapidement aux USA suivi par les Docteurs ILLIOUZ et FOURNIER qui inventent les canules à bout mousse permettant de respecter les tissus nobles en périphérie de la graisse.
En 1918, Dr KLEIN dermatologue Californien apporte la technique tumescente associant Epinéphrine et Lidocaïne pour des lipoaspirations moins hémorragiques et moins douloureuses. Diverses techniques de « lipo » verront le jour dans les années 1990 2000.
C’est aujourd’hui l’intervention la plus pratiquée au monde répète ce plasticien vendéen.Les statistiques issues de l’ISAPS montrent que si la chirurgie plastique diminue chaque année au profit de la médecine esthétique, le nombre de patients bénéficiant de la lipoaspiration ne cesse d’augmenter. Cette technique chirurgicale impose certaines contraintes : pour de petites zones, il est possible de pratiquer une anesthésie locale mais dans la plupart des cas une anesthésie générale est requise supposant donc une hospitalisation et le port d’un vêtement de compression post-opératoire garant d’un résultat régulier. Elle s’adresse aux graisses profondes à l’exclusion des graisses superficielles responsables de la cellulite.
Autre nouveauté, rajoute dr Van Hemelryck, dans les années 2000, les Docteurs Stein et Anderson de l’université de Harvard ayant constaté une fonte graisseuse en face interne de cuisse chez les Amazones ainsi qu’au niveau des joues chez les enfants suçant régulièrement des sorbets met en évidence une plus grande sensibilité des adipocytes au froid que les autres cellules. Le mécanisme invoqué supposerait un phénomène d’apoptose (mort cellulaire). La cryolipolyse voit alors le jour destiné aux graisses localisées résistantes à la prise en charge diététique et aux activités sportives.
Les résultats sont évalués à partir de trois semaines à deux mois. Une 2e séance peut parfois être nécessaire. Le massage de la zone traitée est essentiel parfois associé à un traitement par led pour améliorer la qualité cutanée.
L’intérêt réside dans l’absence d’éviction sociale, des douleurs globalement limitées et pas de port de panty répète ce chirurgien plasticien. Dans la mesure où il n’y a pas d’effraction cutanée, c’est une technique qui peut être déléguée. En revanche l’investissement est beaucoup plus important ce d’autant que le business model peut imposer des consommables.
Cette technologie étant en perpétuelle évolution, il existe aujourd’hui des machines permettant de traiter plusieurs zones en même temps ainsi que des pièces à main plus spécialisées permettant de traiter la région du menton ou la culotte de cheval.
Au total les résultats sont satisfaisants tant en ce qui concerne la lipoaspiration que la cryolipolyse. Tout praticien se doit de posséder et maîtriser ces deux technologies complémentaires qui contribuent à potentialiser l’activité lipoaspiration dans le traitement des amas graisseux localisés et se positionner en référent de ces traitements. Tel est le crédo du Dr Van Hemerlryck qui eu égard à son expérience de cryolipolyse dans sa clinique depuis 3 ans, sait proposer avec la même « sagesse » l’une ou l’autre de ces techniques.
A cette occasion, LA Clinique Esthétique organise JEUDI 2 FEVRIER prochain à partir de 19H une soirée INFORMATIVE sur la cryolipolyse. Inscription obligatoire au 02 51 32 82 68.